Gestion amoureuse

Célibataire pour la Saint Valentin ? Pas de quoi déprimer !

Le célibat est vécu par certaines personnes comme une souffrance. Et rien d’étonnant à cela, quand la société valorise le couple comme modèle à atteindre. Pourtant, le célibat peut être une période propice au bonheur et à l'accomplissement personnel.

Chloé
Par ChloéRédactrice web
Publié le 03/02/2022

Suis-je en dépendance affective ?

Vous vous demandez si vous souffrez de dépendance affective ?

Faites le test !

La Saint Valentin approche : la publicité, les offres promotionnelles et la société toute entière ne cesse de nous le rappeler. Pour les couples, comme pour les célibataires, difficile d’échapper à cette information. Ce sont pourtant ces derniers qui se passeraient bien d’être rappelés à leur « solitude ». Et pourtant, le célibat n’est pas forcément un problème ! Bien au contraire, Psynergy vous explique pourquoi.

«Je suis célibataire et j’en souffre»: comprendre pourquoi

Le célibat peut être vécu par certaines personnes comme une souffrance. Et rien d’étonnant à cela, quand la société valorise le couple comme modèle à atteindre. Souvent hétérosexuel, qui construit ensemble une vie, une maison, une famille etc…le couple est présenté comme un modèle de réussite.

En revanche, les célibataires sont ceux et celles qui n’ont « pas réussi » à trouver le bon ou la bonne partenaire. Cette idéalisation du couple entraine de facto, une culpabilisation des célibataires, qui se considèrent comme ayant échoués sur cette partie de leur vie.

Cet état de fait entraîne les célibataires à se poser des questions telles que :

  • Pourquoi je suis toujours célibataire ?
  • Est-ce de ma faute si je suis célibataire ?

Cette auto-culpabilisation, renforcée par le préjugé qui veut qu’une personne célibataire à partir d’un certain âge a sûrement « un problème », tend heureusement, à être remise en cause.

Casser les codes du couple pour bien vivre son célibat

« L’amour dure trois ans », « les femmes après 30 ans ont moins de chance de trouver un partenaire », « il faut trouver quelqu’un qui nous ressemble »… Toutes ces petites règles prédéfinies dans notre imaginaire collectif bloque la spontanéité et nous empêchent de savoir ce que nous voulons vraiment.

Beaucoup de gens souffrent de leur célibat car ils remettent en cause leur personnalité, un supposé mauvais caractère, ou des exigences qui seraient considérées comme trop élevées… C’est d’autant plus vrai pour les femmes, qui subissent la pression liée au fait de porter des enfants.

Ces codes sont à remettre en question car chaque individu et chaque histoire sont uniques. Pour réussir à écouter son intuition, il est important de se libérer de toutes ces injonctions.

Comment ?

Par exemple, plutôt que de savoir si la personne correspond à tel ou tel critère, pourquoi ne pas se demander plutôt : « est ce que cette personne me plaît vraiment ? ». Ou encore, si on vous dit que vous devez fonder une famille, se poser la question : « mais moi, en ai-je vraiment envie ? ».

Il en va de même pour certaines généralités que l’on peut faire en fonction d’un groupe de personnes donné : « les hommes sont tous des lâches », « personne n’est digne de confiance »… À l’origine de ces biais cognitifs, il y a souvent des expériences vécues, mais il faut réussir à se détacher de ses pensées automatiques, pour prendre du recul et s’interroger : « est-ce vraiment le cas pour tout le monde ». La réponse est bien sûr non, mais il est difficile de remettre en cause ses certitudes et ses blessures, car cela nécessite de se confronter à soi-même.

Et pourtant cet exercice salvateur permettra, en attendant de trouver (ou non) un partenaire de vie, de profiter de l’espace et du bien-être que procure le célibat.

Le célibat: un espace pour soi

Nous avons été éduqué.es dès le plus jeune âge, à penser que le bonheur ne se trouve pas seul·e.

Et pourtant, ne pas être en couple, peut être source de bien-être et d’accomplissement personnel. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes prennent la parole pour exprimer les avantages du célibat.

Se construire en dehors du couple

Plusieurs personnes témoignent après une séparation, d’avoir retrouver des activités, des goûts ou des opinions propres. En effet, se construire dans le couple peut entraîner le risque de fusionner avec les idées et les points de vue de son/sa partenaire.

Le célibat permet un retour à soi, une reconnexion pour savoir ce que l’on vaut, et ce que l’on veut vraiment.

Ce moment de solitude est une belle occasion de trouver la confiance et l’estime de soi, en ne cherchant pas à colmater des insécurités avec le couple.

Voir : Comment se libérer de la dépendance affective ?

Pour les personnes pour qui la perspective de rester seul·e est angoissante, vous pouvez essayer de profiter de votre célibat avec ces quelques astuces :

  • Développer et enrichir ses relations amicales : souvent délaissées lorsqu’on est dans une relation amoureuse.
  • Ne pas être dans la projection et se concentrer sur le moment présent plutôt que d’avoir peur de l’avenir (Exemple : la peur de finir seule).
  • Vivre ses passions en accord avec ses valeurs: faire une activité artistique ou s’engager dans une association pour être avec des gens qui ont les mêmes centres d’intérêt que vous.

Pas besoin d’être en couple pour être heureux : c’est prouvé !

Selon Paul Dolan, professeur en sciences comportementales à la London School of Economics, « Les femmes célibataires et sans enfant constituent le groupe le plus heureux de la population et vivent plus longtemps ».

La preuve que les marqueurs du succès social ne correspondent pas à ceux du bonheur.

Alors cette année pour la Saint Valentin, si on profitait du bonheur d’être célibataire ?

Vous avez besoin d’aide de conseils, d’exercices, ou d’un accompagnement pour prendre confiance en vous ? N’hésitez pas à contacter un·e psychologue en ligne de Psynergy.