Phobie

Phobies d’halloween : quand la peur se transforme en angoisse

Halloween a été popularisée au fil des ans pour devenir une fête joviale où l’on cherche à avoir peur volontairement. Drôle d’idée non ? Et pourtant ce processus est plutôt naturel. Néanmoins, dans certain cas, la peur se transforme en phobie...

Chloé
Par ChloéRédactrice web
Publié le 27/10/2022

Halloween a été popularisée au fil des ans pour devenir une fête joviale où l’on cherche à avoir peur volontairement. Drôle d’idée non ? Et pourtant ce processus est plutôt naturel.

Néanmoins, dans certain cas, la peur se transforme en phobie… Samhainophobie (peur d’Halloween), l’ailurophobie, (peur des chats), wiccaphobie (peur des sorcières) ou encore coulrophobie (peur des clowns), Psynergy revient sur ces phobies qui peuvent être déclenchées par la fête d’Halloween.

Pourquoi veut-on avoir peur pour Halloween?

La fête d’Halloween est originellement une fête celtique d’origine irlandaise, ramenée outre-Atlantique par l’immigration. Le but de cette célébration, était de se déguiser de façon terrifiante pour faire peur aux fantômes supposés hanter les habitations et les personnes.

Aujourd’hui, on peut donner une raison plus psychologique au fait de continuer de vouloir se faire peur pour Halloween.

A quoi sert la peur ?

Tout d’abord, il faut comprendre à quoi sert la peur.

La peur est une émotion utile car elle permet d’informer le corps de la présence d’un danger. Le cerveau qui reçoit l’information peut alors prévenir le corps qui se mettra en action pour réagir et fuir la situation dangereuse.

C’est pourquoi, lorsqu’on a peur, plutôt que de tenter de se calmer, mieux vaut répondre aux informations envoyées par le cerveau, c’est-à-dire bouger, se mettre en action.

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Dans certains cas, la peur est même recherchée de manière volontaire.

Pourquoi souhaite-t-on-avoir peur volontairement ?

Cela semble défier la logique, et pourtant nous avons tous.tes déjà regardé un film d’horreur, lu un thriller, été dans un manège de fête foraine… ou encore fêté Halloween pour se faire peur volontairement.

Ce besoin d’avoir peur volontairement s’explique par plusieurs raisons liées à l’envie de :

  • Se sentir vivant : le corps libère de l’endorphine, de la dopamine, de la sérotonine et de l’adrénaline. Autant d’hormones qui procurent un effet euphorisant, et même du plaisir !

  • Se sentir mieux après avoir affronté ses peurs : se faire peur en se sachant en sécurité permet d’apprendre à réguler ses peurs et à se sentir plein de confiance après avoir réussi à relever le défi.

  • Vivre l’instant présent : la peur a comme avantage de nous permettre d’être uniquement dans le moment présent, pas de pensées tournées avec l’avenir ou le passé : on oublie ses soucis grâce à la peur !

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Halloween est donc l’occasion parfaite pour bénéficier de ces « bienfaits » de la peur. Il existe néanmoins des personnes pour lesquelles le 31 octobre se transforme en angoisse.

Halloween: les peurs qui deviennent des phobies

La samhainophobie, la peur d’Halloween

Qu’est-ce que la samhainophobie ? Pour certaines personnes, Halloween ne rime pas avec bonbons et déguisements mais est plutôt synonyme de véritable source d’angoisse. Une personne souffrant de samhainophobie, la phobie d’Halloween, va ressentir à l’approche du 31 octobre, des symptômes comme de l’anxiété, des douleurs thoraciques, des nausées…etc.

L’ailurophobie, la peur des chats

Il est plus courant de croiser une personne qui adore les chats plutôt qu’une qui en est terrorisée. Et pourtant, l’ailurophobie, la phobie des chats est bien réelle. Souvent issue d’un traumatisme vécu dans le passé, cette peur panique des chats se caractérise par un mécanisme de défense disproportionné. Outre l’angoisse ressentie à la vue d’un chat, les symptômes vont de l’accélération du rythme cardiaque, la fuite, une transpiration excessive, des tremblements…

L’arachnophobie, la peur des araignées

Les déguisements de sorcière sont souvent agrémentés de grosses araignées. Qu’elles soient fausses ou bien vivantes, les arachnophobes ressentent une peur irrépressible à la vue de ces arthropodes. La vision, ou même l’évocation d’une araignée, déclenche chez la personne phobique des cris ou pleurs incontrôlables, une paralysie, ou au contraire une fuite compulsive.

La coulrophobie, la peur des clowns

La peur des déguisements, des masques, et par extension des clowns, s’appelle la coulrophobie. Cette peur principalement présente chez les enfants, peut néanmoins se perpétuer à l’âge adulte. Les crises de panique ressenties à l’approche d’un cirque ou de la vision d’un clown, handicapent les coulrophobes.

Toutes ces phobies font partie des troubles psychologiques qui peuvent très bien être pris en charge par une thérapie, notamment par la Thérapie cognitive et comportementale.

Vous souffrez d’une phobie ? Pour vous libérer de votre peur, contactez dès maintenant un·e des psychologues en ligne de Psynergy.